LA VOUIVRE

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L'erreur communément commise est de classer la Vouivre comme une espèce de Dragonnet cependant un aspect physiologique de ces animaux fantastiques nous permet de les différencier clairement. La structure de leur corps est fondamentalement différent sur la base de leurs ailes : celle des Dragons et autres dragonnets se développent à partir de côtes allongées (comme celle des pégases) alors que les ailes de la vouivre sont de véritables ailes, développées à partir des membres avant, comme celles des oiseaux ou des chauve souris. Le dragonnets ressemble à un dragon miniature alors que la vouivre fait office d'énorme serpent ailé qui marche sur deux ou quatre pattes 

Nom Latin Habitat Longévité Taille
Pseudodraconis Forêts, grottes et montagnes Jusqu'à 30 ans 1,80 m. et 5,40 m. de long

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"La Vouivre passe la plus grande partie de son temps sous terre. Son repaire peut être un trou qui s’ouvre à même le sol, une caverne au flanc d’une falaise, ou le souterrain d’un château en ruines. Mais elle fréquente aussi les milieux aquatiques : rivière tranquille miroitant sous les feuillages, étang paisible au milieu d’un bois, source courant sous la mousse ou s’étalant dans un bassin de pierre, parfois même fontaine en plein cœur d’un village. C’est là qu’elle va boire ou se baigner. 
Note : Tous les cryptozoologues connaissent l'erreur commise dans le Tableau d'Ucello sur Saint George : Le "Dragon" n'a que deux pattes et a une taille réduite, il s'agit donc d'une vouivre

La vouivre apprécie les lieux peu habités comme les marais, les grottes." On reconnaît son habitat aux nombres d'ossements et d'objets brillants pouvant otut autant être pacotilles que véritable trésors.

Elle est à l'aise dans les terres chaudes au climats méditerranéens. La vouivre possède un long corps formé de plusieurs anneaux, de pattes d'aigles et deux ailes. Elle est connue pour dégager une puanteur infernale
"La Vouivre n’est pas un animal vagabond. Elle a ses habitudes. Ses déplacements se limitent le plus souvent à se rendre de son repaire au lieu propice à ses ébats aquatiques. Parfois, elle vole d’un donjon ruiné à un autre, ou tournoie au-dessus d’un clocher, ou se laisse aller un temps au fil de l’eau. Ses sorties sont régulières. C’est tous les soirs qu’elle surgit, à heure fixe, pour aller se désaltérer. Exceptionnellement, le cycle peut être plus long."

"Tant qu’on ne la provoque pas, la Vouivre n’est pas un animal dangereux. Obéissant, comme une belle mécanique, aux impulsions de sa nature, elle reste indifférente au monde des humains. Mais si l’on tente de s’emparer de son escarboucle, la bête devient soudain furieuse, fond sur l’imprudent et s’acharne sur lui avec une telle férocité qu’il est bientôt mis en pièces."

Conte et légende :

La vouivre est très présente dans les contes (HJ : de Suisse romande). Ethymologiquement, ce mot est dérivé du latin vipera (la vipère) , qui est un serpent-fée.

Selon la légende : La vouivre appartient à un monde primordial, à un temps de chaos. On raconte qu'elle porte un diadème scintillant sur la tête ou la queue. Le soir, la vouivre volerait de cime en cime,  se servant  de son unique œil qui brille dans la nuit comme une boule de feu.  Elle habite souvent près d’un lac ou d’un torrent et ôte à chaque baignade son diamant, ce qui incite bien des hommes à vouloir la combattre.

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LIENS

http://crdp.ac-besancon.fr/ftp/lejal/vouivre7/intro.htm

http://www.lisa.univ-paris12.fr/GPCOS/Hc/H423.htm